Espaces apaisés au coeur du quartier
Midi (2020 - 2024)Adresses complètes : Rue de Mérode, rue Emile Féron, rue Joseph Claes, divers abords d’école et d'équipements, place de Bethléem, carrefour rue Dethy-chaussée de Forest.
Le projet vise à organiser les interventions sur les espaces publics du quartier par le biais de plusieurs études paysagères (fiches 3.2A, 3.3A et 3.4A), dans la même logique que celle proposée pour le pôle Germeau.
A nouveau, la nature des interventions qui sont décrites dans les sept fiches correspondantes (3.2B, 3.2C, 3.2D, 3.3B, 3.3C, 3.4B et 3.4C) est assez diverse, mais rentre dans la même philosophie, à savoir apaiser le quartier au bénéfice des modes doux :
- intervention sur les linéaires des voiries principales du cœur de quartier et les carrefours dangereux : Mérode et Féron ;
- intervention sur une 'perpendiculaire' : la rue Joseph Claes ;
- intervention sur la sécurisation des abords d’écoles et d'équipements ;
- amélioration des alentours de la place de Bethléem.
La stratégie adoptée ici consiste à définir des objectifs à atteindre pour ces espaces publics du quartier. Les études paysagères définiront la nature précise des interventions. Et à charge de l’étude sur le CLM d’en définir l’intensité en matière de réorganisation du trafic, sur base de l’étude mobilité.
Deux concepts théoriques sont appliqués à la stratégie sur ces espaces publics.
Le premier concerne une application locale des 'superblocs' de Barcelone. Le tissu urbain Saint-Gillois est très différent, les mailles sont beaucoup plus petites, les voiries plus étroites, et le dessin du plan urbain moins orthogonal. Il est proposé de décliner le principe de manière assez simple en se focalisant non pas sur 9 blocs comme à Barcelone, mais sur des systèmes de 2 îlots. Ce sont les mini superblocs. On retrouve le même objectif d’apaisement, sur des sections précises entre deux îlots. Ces sections apaisées permettent de
casser des linéaires de voirie (et améliorer ainsi la sécurité routière), mais aussi pour sécuriser des sorties d'écoles ou d'équipements publics. Vu la complexité du trafic, et afin d’éviter des reports indésirables, il est apparu préférable de ne pas trancher à ce stade sur certaines piétonisations. Les discussions sur ce sujet se feront dans le cadre du CLM qui pourra assurer une approche globale et définir l’intensité de la réorganisation du trafic.
Un deuxième concept est celui de 'rue végétale', consistant à amener la nature au cœur de quartiers denses, en maximisant, sur certaines sections, la pleine terre, les plantations, en choisissant un placement de matériaux perméables, en réfléchissant aux pieds de façades et à leur végétalisation. Le concept est volontairement souple et peut prendre des formes plus ou moins ambitieuses.
Afin d’avancer dans cette direction d’apaisement, les aménagements seront souples et adaptables et pourront fonctionner dans plusieurs formats de mobilité, en fonction des conclusions du CLM. Ils seront développés sur base d’un modèle reprenant les principes suivants :
- privilégier des aménagements de plein pied, en plateau sur toute la section, permettant, moyennant une modification facile (potelets et signalisation) une configuration soit en 'rue
apaisée' , soit le cas échéant, en 'piétonnier' ;
- une diminution du stationnement sur la section concernée afin de 'gagner de la place'. Le volume des diminutions sera mis en débat participatif lors de l’étude paysagère, en fonction du CLM ;
- maximisation des plantations et de la peine terre dans une logique de 'rues végétales', afin de valoriser les corridors écologiques.
Ces principes doivent permettre aux espaces publics du quartier d'être résilients face aux changements rapides des usages et des modes de vie.
Voir ci-dessous (cf texte) Espace public
Budgets
3 899 000,00 €
245 000,00 €
4 144 000,00 €