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Le périmètre d'intervention est situé sur la partie ouest de Saint-Gilles, et se trouve à proximité immédiate de grandes entités régionales, qu'il s'agisse de la gare du Midi ou de la petite ceinture au nord. Le programme a été construit en tenant compte du contexte particulier du périmètre : sa densité, l’absence de grosses opportunités foncières, ou d’une offre satisfaisante en espaces verts, la forte présence automobile, l’articulation avec l’infrastructure métropolitaine et ses projets à grande échelle, ainsi que le contexte social, économique, environnemental et culturel, particulièrement compliqué à la suite de la crise sanitaire du COVID 19.
Il s'appuie sur les trois enjeux identifiés collectivement à l’étape précédente :
- trouver de la place (répondre aux enjeux liés à la densité de construction très forte du quartier et à son importante imperméabilisation du sol, à la densité d’habitat et d’activités, et à la carence chronique en espaces publics) ;
- améliorer l’habitabilité du quartier (développer l'offre en logements accessibles, via du logement abordable, modéré ou assimilé social, ou des réponses à des besoins de publics fragilisés ; travailler sur la qualité de vie du quartier au sens large : qualité des espaces publics, végétalisés, sécurité routière, etc.) ;
- valoriser la vitalité du quartier (soutenir les initiatives citoyennes ou associatives locales, afin d'apporter un appui à la vitalité exceptionnelle du quartier, qui se traduit par un tissu associatif riche : des initiatives sociales, culturelles, économiques, environnementales, sportives, se construisant souvent au départ de la dynamique des habitants). |
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1. Opérations immobilières |
I. |
Logements
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Adresse: Voir ci-dessous (cf texte), |
Adres: |
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Adresses complètes : Rue Émile Féron, rue de Mérode, rue de l'Argonne, et adresses à définir pour la dernière opération.
Ce projet comporte quatre fiches-opérations.
L’opération 1.1, "Acquisition d'une maison inoccupée et création de 4 logements 'Housing First' pour l'insertion de personnes sans-abri" vise à permettre à quatre personnes précarisées du quartier de retrouver un habitat décent et améliorer leur condition de vie. La maison qui pourra accueillir ce programme est située rue Émile Féron, 41, et est taxée pour inoccupation. Elle est, par ailleurs, assez largement dégradée.
L’opération 1.2 consiste à réaffecter la partie avant de l’actuelle ‘maison de l’emploi et de la formation de Saint-Gilles’ en logements intergénérationnels. La création de logements de ce type vise à rompre la solitude des personnes âgées et faciliter l’accès au logement pour les étudiants.
L’étude montre une compatibilité pour la création de 3 nouveaux logements, un logement deux chambres d'une surface nette de ± 85 m2 par étage aux niveaux R+1, R+2 et R+3. Pour cela, des aménagements non structurels seront nécessaires. Chaque niveau est accessible via un ascenseur déjà installé et fonctionnel. L’opération reste relativement simple à monter étant donné que le bâtiment est déjà une propriété publique et que les travaux concernent principalement de légers aménagements intérieurs.
L’opération 1.3 consiste à réaliser une projet de logement public via une acquisition. L'opération serait réalisée via la Régie foncière communale, au moyen de budget du CQD, et vise à rénover le bien afin de réactiver le rez commercial et aménager un logement unifamilial au-dessus du commerce. Ce projet permet donc de répondre ponctuellement à un besoin de logement en occupant un immeuble aujourd'hui à l'abandon et également à la Régie foncière de participer à la dynamisation commerciale du petit noyau historique en déclin de la rue de l'Argonne.
L’opération 1.4 est une enveloppe de réserve dédiée à la création de logements qui seront identifiées au fur et à mesure des recherches. En fonction des opportunités foncières qui se présenteront dans un avenir proche, le projet vise la création de ± 325m2 de logements via la Régie foncière de la commune de Saint-Gilles qui permet la création de logements assimilé-sociaux. L'enveloppe prévue a cet effet intègre notamment les frais pour une acquisition, les frais d'études et une rénovation 'classique'. |
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II. |
Equipements
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Adresse: Voir ci-dessous (cf texte), |
Adres: |
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Adresses complètes : Rue Fontainas, rue de Mérode, avenue Fonsny, esplanade de l'Europe & place de la Constitution, rue de Mérode de nouveau.
Ce projet comporte cinq fiches-opérations.
La parcelle visée par l’opération 1.5 est occupée par un ancien garage qui n’est plus en activité ainsi que d'une immeuble de logement occupé au moins dans les étages. Le garage est un immeuble vide qui n’apporte aucune plus-value au quartier dans sa configuration actuelle. La situation de l’îlot visé par l’opération est aussi problématique sur le plan urbanistique. Le parc à l’arrière du site est isolé et longé de murs aveugles, ce qui entraîne un problème d’attractivité du parc et de contrôle social.
En parallèle, le diagnostic pointe une série de besoins du quartier en termes d’équipements et le potentiel sous-utilisé du parc Germeau dans sa relation avec le reste du quartier.
Le projet 1.5A consiste à acquérir le garage, le démolir et à y développer un projet mixte comprenant une salle polyvalente de quartier et des locaux du service prévention (fiches 1.5B et 1.5C, hors CQD), tout en créant une vaste ouverture visuelle et physique vers le parc Germeau.
L’espace polyvalent sera géré par la commune. L’idée est de proposer aux habitants un espace dans lequel ils peuvent organiser des évènements divers : fêtes de quartier, expositions, réunions d’associations, écoles de devoir, formations et cours divers. Ce lieu répondrait à une demande apparue lors du diagnostic : il manque, dans le quartier, un espace ‘neutre’ où les différents publics peuvent se croiser et se rencontrer.
L’opération 1.6 consiste à créer une crèche néerlandophone de 18 places au rez-de-chaussée et une partie du R+1 dans le cadre d’un projet mixte de logements/équipement développé par Citydev, attenant à une école néerlandophone construite récemment. Le futur bâtiment sera donc mixte avec un équipement de quartier au rez et partie du R+1. La proximité avec l’école néerlandophone voisine est un ‘plus’ pour le développement d’un petit équipement complémentaire.
Le montage consiste à prendre un droit réel sur le rez et partie du R+1 du bâtiment et mobiliser le CQD pour la réalisation de la crèche. Celle-ci serait gérée par la commune avec normes 'Kind en gezin' (crèche néerlandophone communale).
L’immeuble visé par l’opération 1.7 est actuellement un atelier STIB. Historiquement, il s’agissait d’un espace de réparation pour trams, attenant au dépôt de tram voisin. La STIB envisage de réorganiser ses activités dans l’immeuble et d’en faire le siège du pôle ‘tram’ de la société. Un charroi sera organisé dans le hall central, et des bureaux seront aménagés à l’arrière côté rue de Belgrade. Il reste une superficie non affectée d’environ 2.600m2 du côté Fonsny. En lien avec ces constats, il manque cruellement d’espace pour des activités autres que l’habitation et les ASBL locales sont en recherche permanente de lieux. Cet immeuble est de ce point de vue localisé de manière stratégique, proche de la Maison des cultures de Saint-Gilles, de la Recyclerie sociale et de nombreux programmes en cours de développement.
Le projet proposé consiste donc à acquérir un droit réel via un bail emphytéotique entre la commune et la STIB, réaménager l’intérieur de la partie du bâtiment laissée libre par la STIB et développer un espace multifonctionnel de quartier pouvant accueillir de manière pérenne un certain nombre d’associations et activités ayant besoin de lieux stables permettant de s’inscrire dans des dynamiques de moyen et long terme dans le quartier.
Ce nouveau pôle d’équipements pourra, notamment, participer à la réactivation de l’axe Fonsny, aujourd’hui très peu animé, et qui sera redynamisé à l'avenir (entre autres dans son rapport au sol) avec le projet de siège de la SNCB au nord, et plus au sud avec les projets liés au CRU (par exemple le site Chassart), ainsi que les développements autour du Marais Wiels.
Les espaces sous voies, appelés ‘quadrilatères’ sont deux énormes espaces aujourd’hui sans affectation. Ce vide impacte fortement les dynamiques urbaines autour de la gare, avec plusieurs centaines de mètres de linéaire commercial à l’abandon, et génère saleté et insécurité. Une population fragilisée trouve également refuge dans les interstices et espaces couverts, dans de très mauvaises conditions. Cette situation est évidemment très problématique, et surtout elle n’est pas à la hauteur du potentiel énorme que cet espace peut offrir à la ville. La localisation sous les voies est d’ailleurs un gros défi pour la réaffectation du lieu, à la fois en termes de normes de sécurité (incendie notamment), mais aussi de gestion du bruit.
Une intervention en investissement au travers du CQD n’est pas pertinente, à la fois en termes d’échelle, et de budget, il s’agit d’un projet qui dépasse l’échelle locale. Par ailleurs, toute initiative de reconversion butte systématiquement sur l’impact des normes de sécurité.
L'opération 1.8 visée ici consiste à objectiver précisément cette situation, par la réalisation d’une étude de faisabilité programmatique qui serait pilotée par un opérateur régional (SAU) en collaboration avec la SNCB et la Commune. L’étude viendrait s’insérer utilement en complément du processus en deux étapes de la SNCB (Appel à Manifestation d’Intérêt puis appel à projets). Il s’agit également d’une excellente façon de préparer le terrain pour d’éventuels investissements publics avec le CRU.
L’opération 1.9 vise à répondre à l'identification par le diagnostic d'un manque d'équipements de cohésion sociale dans le quartier qui permettent de fédérer les habitants et développer des activités collectives. Ce projet se propose donc d'aménager un équipement de cohésion sociale. |
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3. Espaces publics et maillage urbain |
Axe 1 |
Pôle Germeau
Fiche Web |
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Adresse: Voir ci-dessous (cf texte), |
Adres: |
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Adresses complètes : Rue César Depaepe, rue Fontainas, rue Vlogaert, rue Emile Féron, square Jacques Franck, place des Héros.
L’opération sur les espaces publics de ce que est appelé le 'pôle Germeau' consiste à réaliser une étude générale (fiche 3.1A) d’aménagements ponctuels de l’espace public sur plusieurs sous-espaces du quartier, de façon à garantir une intervention cohérente sur l’ensemble.
Les différentes interventions sur les espaces publics complètent l’opération 'bâtie' sur l’ancien garage Germeau (fiches 1.5A, 1.5B et 1.5C).
Le premier objectif de cette double intervention (bâtie et non bâtie) est d'agir ponctuellement sur les obstacles permettant la constitution d'un vaste espace public aux usages diversifiés au cœur du quartier. Aujourd’hui, en effet, le parc Germeau, le triangle de pelouse verte le long de la rue Fontainas, le square Jacques Franck et la place des Héros, sont des espaces publics assez morcelés qui ne constituent pas une offre continue.
Le deuxième objectif des interventions est de diversifier et améliorer les usages de ces différents espaces publics. Par des investissements ponctuels sur le mobilier, les flux piétons, les plantations/végétalisation, l’intervention permet de créer un vaste espace où l’on peut se sentir bien que l’on soit un jeune garçon ou fille en quête de sport en extérieur, une famille avec enfants en bas âge désireuse de faire jouer ses petits, ou une personne âgée voulant prendre l’air et se reposer à l’extérieur.
Enfin dernier objectif transversal c’est une amélioration des performances environnementales de cet ensemble. Continuités vertes, plantations, biodiversité, perméabilité, gestion de l'eau, matériaux, éclairage, etc. Le tout pouvant être réfléchi à l’échelle globale pour tout le pôle. L'idée est aussi ici de partir des aménagements existants et travailler dans une logique d’upgrading qualitatif ou de recyclage. Il ne s’agit pas de refaire en profondeur les aménagements réalisés récemment.
En matière de mobilité, il a été décidé de ne pas trancher à ce stade dans une logique de piétonisation. Les discussions sur le sujet se feront dans le cadre de l’étude CLM (contrat local de mobilité) qui a déjà démarré, et qui pourra assurer une approche cohérente sur le quartier en évitant les reports de trafic indésirables. Pour ce qui est du stationnement, hormis des diminutions ponctuelles, le débat est également renvoyé au CLM, ainsi qu’à la valorisation de l’importante offre de stationnement hors voiries.
Les six fiches (3.1B, 3.1C, 3.1D, 3.1E, 3.1F et 3.1G) ciblent les objectifs à atteindre pour chacun des sous-espaces, sans définir, trop précisément, les modalités techniques. Le bureau d’étude désigné devra définir la nature précise des interventions, en parallèle à l’étude CLM qui vient d’être lancée, et par le biais d’un processus participatif avec les acteurs du quartier. Au final, la complémentarité des petites interventions ponctuelles doit permettre de constituer un vaste espace public agréable au cœur du quartier, augmentant la quantité d’espaces publics appropriables, en partant de l’existant, en améliorant ses usages, et sa performance environnementale. |
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Axe 2 |
Espaces apaisés au coeur du quartier
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Adresse: Voir ci-dessous (cf texte), |
Adres: |
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Adresses complètes : Rue de Mérode, rue Emile Féron, rue Joseph Claes, divers abords d’école et d'équipements, place de Bethléem, carrefour rue Dethy-chaussée de Forest.
Le projet vise à organiser les interventions sur les espaces publics du quartier par le biais de plusieurs études paysagères (fiches 3.2A, 3.3A et 3.4A), dans la même logique que celle proposée pour le pôle Germeau.
A nouveau, la nature des interventions qui sont décrites dans les sept fiches correspondantes (3.2B, 3.2C, 3.2D, 3.3B, 3.3C, 3.4B et 3.4C) est assez diverse, mais rentre dans la même philosophie, à savoir apaiser le quartier au bénéfice des modes doux :
- intervention sur les linéaires des voiries principales du cœur de quartier et les carrefours dangereux : Mérode et Féron ;
- intervention sur une 'perpendiculaire' : la rue Joseph Claes ;
- intervention sur la sécurisation des abords d’écoles et d'équipements ;
- amélioration des alentours de la place de Bethléem.
La stratégie adoptée ici consiste à définir des objectifs à atteindre pour ces espaces publics du quartier. Les études paysagères définiront la nature précise des interventions. Et à charge de l’étude sur le CLM d’en définir l’intensité en matière de réorganisation du trafic, sur base de l’étude mobilité.
Deux concepts théoriques sont appliqués à la stratégie sur ces espaces publics.
Le premier concerne une application locale des 'superblocs' de Barcelone. Le tissu urbain Saint-Gillois est très différent, les mailles sont beaucoup plus petites, les voiries plus étroites, et le dessin du plan urbain moins orthogonal. Il est proposé de décliner le principe de manière assez simple en se focalisant non pas sur 9 blocs comme à Barcelone, mais sur des systèmes de 2 îlots. Ce sont les mini superblocs. On retrouve le même objectif d’apaisement, sur des sections précises entre deux îlots. Ces sections apaisées permettent de
casser des linéaires de voirie (et améliorer ainsi la sécurité routière), mais aussi pour sécuriser des sorties d'écoles ou d'équipements publics. Vu la complexité du trafic, et afin d’éviter des reports indésirables, il est apparu préférable de ne pas trancher à ce stade sur certaines piétonisations. Les discussions sur ce sujet se feront dans le cadre du CLM qui pourra assurer une approche globale et définir l’intensité de la réorganisation du trafic.
Un deuxième concept est celui de 'rue végétale', consistant à amener la nature au cœur de quartiers denses, en maximisant, sur certaines sections, la pleine terre, les plantations, en choisissant un placement de matériaux perméables, en réfléchissant aux pieds de façades et à leur végétalisation. Le concept est volontairement souple et peut prendre des formes plus ou moins ambitieuses.
Afin d’avancer dans cette direction d’apaisement, les aménagements seront souples et adaptables et pourront fonctionner dans plusieurs formats de mobilité, en fonction des conclusions du CLM. Ils seront développés sur base d’un modèle reprenant les principes suivants :
- privilégier des aménagements de plein pied, en plateau sur toute la section, permettant, moyennant une modification facile (potelets et signalisation) une configuration soit en 'rue
apaisée' , soit le cas échéant, en 'piétonnier' ;
- une diminution du stationnement sur la section concernée afin de 'gagner de la place'. Le volume des diminutions sera mis en débat participatif lors de l’étude paysagère, en fonction du CLM ;
- maximisation des plantations et de la peine terre dans une logique de 'rues végétales', afin de valoriser les corridors écologiques.
Ces principes doivent permettre aux espaces publics du quartier d'être résilients face aux changements rapides des usages et des modes de vie. |
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4. Opérations environnementales |
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Opérations environnementales
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Ce projet comporte cinq fiches-opérations.
L’opération 4.1, transversale, vise principalement à valoriser la faune en présence en développant de l'habitat vivant dans les projets du CQD et les bâtiments. La stratégie de l’habitat vivant inclut un volet sensibilisation (balades, ateliers, conférences, lors de demande de prime embellissement de façade) et un volet d'aménagements intégrés (rénovation, construction, aménagement simple).
A minima, l'opération comprend :
- diagnostic des bâtiments publics en vue d'évaluer la possibilité d'intégrer des aménagements propices à la nidification de ces espèces ;
- un suivi de l'ensemble des opérations CQD dès la phase de rédaction du CSC afin de s'assurer que la question de l'habitat vivant est bien prise en compte dans tous les projets liés au bâti (construction, rénovation, isolation) ;
- un suivi pédagogique auprès de tous les interlocuteurs (habitants, entrepreneurs, services communaux...) sur la question de la protection de la faune en milieu urbain.
L’opération 4.2 consiste au développement d'une étude sur la gestion de l'eau dans les opérations du CQD. Elle aura pour but de définir des bonnes pratiques pour l'ensemble des opérations sur l'espace public en ce qui concerne la gestion de l'eau dans l'espace public et plus largement dans les opérations CQD (opérations 3.1, 3.2, 3.3 et 3.4 dans leur ensemble notamment).
On pense particulièrement au maillage pluie, à la gestion des eaux de ruissellement, à la question du tracé historique de l'Elsbeek, au lien avec la Senne qui coulait à ciel ouvert à la limite du périmètre. Il sera nécessaire d'être attentif au lien avec le futur CRU et inclure une vision générale à large échelle, ainsi qu'au timing de réalisation de l'étude pour permettre
aux opérations CQD GH d'intégrer les recommandations et conclusions dans le contenu des opérations.
La toiture du Foyer du Sud est actuellement une dalle bitumée offrant peu de qualité visuelle pour les habitants des tours du square Jacques Franck qui ont pourtant une vue plongeante sur cette surface. Dans le cadre du CQD Fontainas (2003-2007), il avait été étudié le fait de construire des étages supplémentaires sur cette dalle et d'y accueillir des équipements. La faisabilité technique de cette opération s'est révélée compliquée et celle-ci ne s'est pas réalisée, le problème venant de la portance même de la dalle, interdisant toute construction ou tout surpoids supplémentaire.
Aujourd'hui, on peut facilement mettre en place des toitures végétalisées légères extensives. L'opération 4.3 est ainsi divisée en deux étapes :
1. une étude de stabilité permettra de déterminer ce qu'il est possible de réaliser et proposera un scénario maximaliste en fonction de la capacité de la dalle ;
2. en fonction des résultats de l'étude de stabilité on mettra en oeuvre le projet maximaliste.
Les options pressenties sont au nombre de trois : plantations en bac (comme des bandes nourricières pour les oiseaux par exemple) si la portance s'avère faible à très faible ; toiture végétalisée extensive avec éventuellement des bacs de bandes nourricières dans le cas d'une portance moyenne ; toiture végétalisée intensive avec 25 à 50 centimètres d'épaisseur, et des herbes, condiments, arbustes et arbres, avec un éventuel accès physique, si la portance est convenable.
L’opération 4.4 vise à intensifier la rénovation des logements et du bâti selon des critères de développement durable, et à compléter la prime 'énergie' de Bruxelles Environnement en majorant l’intervention par une prime communale complémentaire octroyée dans certaines conditions à définir.
Pour ce faire, durant les 4 ans du CQD, l'opération consiste notamment à mettre en place :
- un programme d'information et sensibilisation des habitants et propriétaires du périmètre aux différentes primes régionales et plus particulièrement à la prime énergie de BE ;
- un soutien/une assistance/un suivi des candidats demandeurs de primes ;
- des visites techniques à domicile.
Pour rappel, les deux volets principaux de la prime énergie sont l'isolation des bâtiments et la modernisation des systèmes de chauffage. La majoration pourra par exemple être prioritairement d'application pour les copropriétés, les collectivités d’accueil... Ce volet se réalisera en synergie avec d’autres volets du CQD et notamment l'action 5.7 , le 'Guichet Logement'.
L'opération 4.5 vise la plantation de beaux sujets dans le périmètre du CQD, d'espèces indigènes. Etant donné l'environnement urbain, des sujets trop jeunes ne résisteraient pas nécessairement à l'intensité des passages et les incivilités inhérentes. Elle vient en complément des opérations d'aménagement d'espace publics (3.1, 3.2, 3.3 et 3.4 ). Elle se décline en trois temps :
- Étude de plantation d'arbres permettant de déterminer les meilleures zones de plantations et la quantité d'arbres à implanter dans l'espace public (on visera environ une vingtaine de beaux sujets). Au besoin et en fonction des conclusions de l'étude, on pourra remplacer quelques sujets aujourd'hui dans un mauvais état dans les rues perpendiculaires au réseau principal ;
- La plantation en elle-même avec délimitation de fosse de plantation en pleine terre permettant aux arbres de grandir dans un environnement urbain assez largement minéralisé. De même, il est nécessaire d'insister sur la qualité du substrat, pour favoriser le développement du système racinaire et ainsi l’ancrage de l’arbre ;
- Suivi d'arrosage pendant au moins 2 ans.
La rue de Danemark fera l'objet d'un focus plus particulier étant donné le beau potentiel de plantation qu'elle propose. |
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5. Actions de revitalisation sociale et économique |
I. |
Appel à projet thématisé
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Ce projet comporte quatre fiches-opérations.
L’opération 5.1 consiste à organiser un appel à projet large, ouvert et public pour une pleine lisibilité des futures actions réalisées dans le cadre du CQD. Si le diagnostic révèle que le quartier est mixte en termes de populations, âges et cultures, quelques publics ne sont pas suffisamment mis en avant dans les programmes publics. On pense particulièrement aux jeunes filles, aux personnes âgées et aux jeunes enfants (et leurs mamans) pour lesquels les besoins en moments et espaces de rencontres restent importants.
Les actions socio-économiques regroupées sous ce thème viseront donc à :
- renforcer l’offre d’activités pour les femmes (sport, espaces de rencontres et d’activités...) ;
- renforcer l’offre d’activités pour les personnes âgées (lutte contre la fracture numérique, développement d’un programme d’activités intergénérationnelles...) ;
- soutenir l’offre d’activités à destination des plus jeunes (soutien scolaire, activités extrascolaires...) ;
- encourager les échanges entre les associations ;
- renforcer la visibilité du tissu associatif et des équipements ;
- renforcer la mixité des publics dans les équipements, p.ex. par un équipement intergénérationnel et interculturel, espace polyvalent accessible à tous les habitants du quartier ;
- renforcer le partage des équipements existants afin de répondre plus efficacement aux besoins ;
- renforcer les liens humains.
L’opération 5.2 vise à aider les personnes vivant dans la rue. Leur situation s’est fortement dégradée dans le courant de l’année 2020 et la crise sanitaire. Elles n’ont plus accès aux services élémentaires et sont extrêmement dépendantes des quelques structures de quartier qui œuvrent pour essayer d’améliorer leur quotidien. Ces structures dépeignent par ailleurs une situation particulièrement alarmante avec une très forte augmentation des demandes et des fréquentations.
Via un appel à projet, il s’agit de soutenir financièrement ces structures locales. Pour cela, un appel à projet sera lancé dès l’année 2021 afin que le ou les porteur(s) de projet puisse(nt) être désigné(s) avant décembre 2021 et qu’il(s) puisse(nt) développer les projets dès l’année 2022. Des initiatives d'aide aux personnes sans-abris du quartier pourront être soutenues via l’appel à projet : distributions de vêtements chauds, douches gratuites, espaces de repos ou distributions de nourriture, par exemples.
Pour autant, il paraît nécessaire de ne pas disperser les budgets CQD et de de privilégier un soutien à une ou deux actions particulières qui, suite à l’appel à projet, se révéleront
en lien avec les besoins des personnes vivant dans la rue et suffisamment bien décrites pour permettre une budgétisation CQD.
L'opération 5.3 vise à valoriser les artistes ou structures/collectifs artistiques et culturels du quartier.
Pour cela, un appel à projet sera lancé dès l’année 2021 afin que le ou les porteur(s) de projet puisse(nt) être désigné(s) avant décembre 2021 et qu’il(s) puisse(nt) développer les projets dès l’année 2022. Les propositions pourront être larges et entrer en résonance avec des évènements ayant déjà lieu régulièrement dans le quartier (parcours d’artistes, diverses fêtes de quartier). Ces propositions pourront également permettre d’embellir les rues, les espaces publics, les bâtiments du quartier et ainsi bénéficier à toutes et tous.
L’opération 1.7 prévoit l’utilisation des surfaces disponibles dans les ateliers STIB avec comme principaux objectifs de transformer les bâtiments vides de l’atelier STIB en centre socio-culturel, d'offrir des espaces pour des activités associatives, en prolongation de la dynamique du Tri Postal et de redynamiser la partie Saint-Gilloise de l’axe Fonsny avec des activités liées au quartier.
L'opération 5.4 vise quant à elle à assurer l’activation de ce nouveau lieu dès la finalisation des travaux d’assainissement du site, c’est-à-dire à partir de la troisième année du CQD (2023). Pour cela, un appel à projet sera lancé dès le début de l'année 2022 afin que le porteur de projet puisse être désigné avant septembre 2022 et qu’il puisse activer le lieu à partir
du 2ème trimestre 2023.
Concrètement il s’agit de monter le projet de gestion de l’infrastructure, notamment en mettant en place les partenariats nécessaires, créer une identité pour le site, puis lancer, piloter et évaluer les projets. Le porteur de projet aura également pour mission de pérenniser l’utilisation de ce lieu et permettre l’accessibilité de l’infrastructure sur du plus long terme (via la recherche de subsides hors CQD et la stabilisation d’une équipe de coordination par exemple). |
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II. |
Projets publics
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Ce projet comporte cinq fiches-opérations.
L’opération 5.5 Le projet vise la mise en place d'un programme de sensibilisation et de communication autour de la question des déchets dans le quartier. Les pistes de projets potentiels :
- développer, en collaboration avec le service propreté, des stratégies pour améliorer la propreté publique dans le quartier ;
- assurer une présence et visibilité du service propreté au sein du quartier ;
- travailler avec les différents acteurs du Marché du Midi pour améliorer la gestion des déchets qui en émanent et la propreté publique aux abords de celui-ci ;
- développer des filières innovantes de valorisation des déchets produits dans le quartier et promouvoir l’économie circulaire ;
- concevoir des actions de communication et animez des actions pour sensibiliser les différents publics du quartier sur les thématiques liées à la propreté publique et à la question des
déchets ;
- mener des projets et ateliers participatifs, créez des synergies dans le quartier et développez des partenariats à long terme avec les acteurs du quartier (associations, commerçants, etc…) et en particulier avec ses habitants.
Dans la continuité des contrats de quartiers durables Saint-Gillois précédents, l'opération 5.6 vise à la mise en place de projets transversaux citoyens à destination des enfants du quartier.
Ce processus concerne plusieurs acteurs et permet notamment aux écoles de s’impliquer pleinement dans le programme général du CQD. Il s’agit d’engager une personne qui assurera le lien entre le CQD et les écoles du quartier. Celles-ci sont en demande et souhaitent participer activement au programme quadriennal.
L'opération 5.7 consiste à informer et à accompagner les propriétaires du quartier en matière de primes à la rénovation.
Grâce à la mise en place d’une antenne d’aide à la rénovation, le guichet assure l’aide auprès des habitants et des propriétaires sur les points suivants :
- sensibilisation et l’information des propriétaires au sujet des primes à la rénovation mais aussi plus largement concernant toutes les aides possibles dans le cadre du CQD ;
- visites techniques des logements/immeubles afin de déterminer les travaux de rénovation à réaliser ;
- accompagnement des propriétaires dans l’introduction de leur dossier 'primes' et suivi du dossier.
Cette action sera développée via une permanence au sein du quartier ainsi que via des actions de communication vers les propriétaires du périmètre (folders et affiches, porte à porte, séances d’information collectives, etc).
L’opération 5.8 consiste à créer une offre d’activités urbaines pour jeunes avec un focus sur les jeunes filles du quartier, trop souvent laissées pour compte dans les programmes mis en place. La tranche d'age visée est de 10 à 16 ans afin de construire un trajet commun avec les pré-adolescents et adolescents participant au programme. Trois axes sont à mettre en place :
- construire le projet avec les jeunes concerné(e)s ;
- valoriser l’espace public dans le projet ;
- impliquer les partenaires présents dans le périmètre via la Plateforme.jeunesse.1060 par exemple.
L’action-pilote 5.9 s’étale sur les 4 années d’opérationnalisation du CQD. Elle a pour objectif principal de monter un projet-pilote qui permette la végétalisation de ± 200m2 d’espace public (équivalent à un tronçon de rue du quartier). Par végétalisation, on entend la récupération de zone de pleine terre là où il est possible de le faire et limiter au maximum les interventions en bacs qui ne permettent pas vraiment de développer de nouvelles zones plantées qualitatives. Les zones d'actions potentielles visées sont les places de stationnement sous-utilisées, certains tronçons de rue, les élargissement de l'espace public, les zones libres des places publiques.
Pour la réalisation de cette action, une coordination est nécessaire. Elle nécessitera notamment :
- des contacts directs et rapprochés avec les autorités communales pour obtenir les autorisations nécessaires aux interventions ;
- la mise en place de groupes de citoyens volontaires qui souhaitent s’impliquer activement dans ces dynamiques de végétalisation de l’espace public ;
- un travail étroit avec les écoles et notamment nouer des liens avec l’action 5.6 mini-CQD ;
- développer un planning de réalisation des chantiers-citoyens démontrant qu’il est possible d’atteindre l’objectif de végétalisation de ±200m2 d’espace public en 3 ans (2022 – 2024). |
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6. Actions de participation |
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Actions de participation
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Ce projet comporte deux fiches-opérations.
L’opération 6.1 consiste à soutenir les habitants et les initiatives locales pour donner l’occasion de s’investir dans le quartier, d’occuper l’espace public et de créer des liens les uns avec les autres.
Soutenir les habitants est une occasion de renforcer l’identité du quartier, la cohésion sociale et le sentiment d’appartenance. Il s’agit également d’un moyen de soutenir/renforcer des initiatives très locales portées par des groupements de citoyens, parfois en mal de financements. L’objectif du présent projet est de donner un petit coup de pouce de manière à ce que la créativité et les idées présentes dans le quartier puissent éclore et se concrétiser.
Sur le modèle de programmes existants à Anvers et à Gand (les ‘burgerbegroting’), il s’agit d’affecter un budget participatif entièrement géré par et pour les citoyens. L’opération se déroule suivant cinq étapes :
1. Dans les premiers mois du CQD (et au mois de janvier des années 2022, 2023 et 2024) . Répartis en table de 8 personnes maximum, tous les participants doivent s’accorder de manière unanime pour retenir les 5 thèmes retenus pour l’année. Après des discussions d’environ 1 heure et demie, l’ensemble des participants votent pour les thèmes retenus ;
2. Chaque année, lors d’une deuxième soirée, les participants répartissent ensuite l'argent sur les différents thèmes lors de la deuxième phase : le ‘forum du CQD’ ;
3. Finalement, les citoyens pourront proposer des projets par thème lors du ‘festival du budget citoyen’, ce qui mènera à l’attribution des projets financés ;
4. Choix des projets financés ;
5. Exécution des projets financés.
Le quartier présente une structure démographique claire : beaucoup d’adolescent(e)s vivent dans le quartier. L'opération 6.2 vise à les aider à monter des projets par elles.eux-mêmes et à les concrétiser via des financements CQD.
Comme pour la fiche 6.1, l’opération se déroule suivant cinq étapes :
1. la Plateforme Jeunesse.1060, en lien avec le chef de CQD et le coordinateur socio-économique, identifie 3 thèmes de travail pour l’année ;
2. chaque année, lors d’un deuxième moment, les ados du quartier sont invité(e)s à répartir l'argent annuels sur les différents thèmes pré-identifiés : c’est le ‘forum jeunesse’ ;
3. finalement, les ados, encadré(e)s par les structures de la Plateforme Jeunesse.1060, pourront proposer des projets par thème lors du ‘festival du budget jeunesse’, ce qui mènera à l’attribution des projets financés ;
4. choix des projets financés par les ados, lors d’une rencontre de la Plateforme Jeunesse.1060 par exemple ;
5. exécution des projets financés par les ados encadré(e)s par les structures de la Plateforme Jeunesse.1060. |
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7. Coordination |
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Actions de coordination, de communication et de participation
Fiche Web |
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Ce projet comporte quatre fiches-opérations, liées à la mise en place d'une équipe de pilotage et de gestion du CQD, qui assurera son bon développement durant ses différentes phases. Ces fiches comprennent également les frais de fonctionnement liés à ces postes.
Cette équipe comprend :
- un.e chef.fe de projet de contrat de quartier durable (fiche 7.1), qui coordonne l’ensemble des opérations et actions à mener dans le CQD. Cette personne est en charge de la gestion, notamment administrative et financière, des relations avec la population, et des relations avec la Région ;
- un.e coordinateur.rice technique (fiche 7.2), qui assure le rôle de maître d’ouvrage pour le compte de la commune de Saint-Gilles ;
- un.e coordinateur.rice des actions socio-économiques et participatives (fiche 7.3), qui met en place une coordination efficace des actions socio-économiques (-section 5-) et des actions de participations (-section 6-), et qui organise les actions de participation citoyenne, spécialement les appels à projets annuels ;
- un.e coordinateur.rice de la communication (fiche 7.3), qui coordonne l’information, la communication et la participation sur toutes les actions liées au CQD et ce, tout au long des quatre ans de mise en œuvre.
A noter que les membres de l’équipe du CQD, et plus particulièrement la personne coordinatrice des actions socio-économiques et participations (7.3) et la personne coordinatrice de la communication (7.4), sont également en charge de la mission de faciliter la future gestion de la salle polyvalente (fiche 1.5), grâce une programmation clairement établie en amont
de l’ouverture du lieu (horizon 2025-2026). Concrètement, il s’agira de définir les objectifs et la programmation du lieu avant l’ouverture de l’infrastructure, et de coordonner les activités, le planning et la programmation du lieu. |
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